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Le 12 janvier 2022
Située à quelques kilomètres au sud de la cité épiscopale d’Angoulême, l’abbaye Notre-Dame de La Couronne est un ensemble exceptionnel, composé des vestiges de l’ancienne église abbatiale et des bâtiments conventuels.
Bien qu’aujourd’hui en ruines, l’abbaye reste l’une des plus intéressantes de la région.
Dès le XII è siècle
Bâtie par « le bien heureux » Lambert, sur un terrain formant une île appelée « la coronnelle », l’abbaye abritait une communauté de religieux, adoptant la règle des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Sa richesse et sa prospérité jusqu’au XIVe siècle, se traduisent par de nombreux embellissements et agrandissements au goût des époques romanes puis gothiques. Les troubles provoqués par la guerre de cent ans (1345 l’abbaye est pillée), des guerres de religion puis au XIX siècle (devenue carrière de pierres) lui furent fatal.
Au début du XVII è siècle
L’abbaye, qui ne compte plus que huit religieux, est unie à l’ordre des Jésuites ; elle est placée ensuite sous l’obédience de la congrégation de Sainte-Geneviève en 1644. Au XVIIIe siècle, une dernière campagne de travaux transforme les bâtiments conventuels. L’abbé Louis de Bompar (1750-1773) effectue notamment entre 1756 et 1760 des travaux de grande ampleur avec l’aménagement de la cour d’honneur.
Depuis 1904
Vendus comme bien national après la Révolution, les vestiges de l’église abbatiale sont exploités comme carrière jusqu’à leur classement au titre des Monuments historiques en 1904. Cette protection a été élargie à l’ensemble du site en 1999.
Prolongez la découverte de l’abbaye en visitant les sites de La Couronne, tels que
- l’église romane du 11e-12e siècle
- le moulin de La Courade, ancien moulin à papier,
- le château de l’Oisellerie
- une école labellisée « Patrimoine du XXe siècle » pour son architecture Art Déco de l’architecte Roger Baleix
- un jardin public dessiné par Eugène Bureau